pegassi 51

Insomnie, calomnie de mes nuits, et rédemption de mon être ; miroir de ma vie et de ses soucis, ce soir je t'aime, demain je t'envoie paître ... Parole d'érudit de ton silence d'or, où naissent les rêves fous ; qui font nos jours de labeur, le repos bien...

La nuit tombée sur un jour de plus mes rêves s'en vont où le soleil se glisse. Et posent une question à l'horizon complice lequel aura raison de mon cas de novice ? La nuit colportant conseil m'apporte la nouvelle et sur un ton moral elle blesse mon orgueil....

Je vois la lune dans tes yeux malgré la brume dans le ciel; de son clair je me réchauffe coeur et corps dans le gel. Je vois la vie sur ton corps danser un rite ancestral; et je me donne à cette danse qui m'emmène jusqu'à la transe. Je vois la mort nous...

Je n'aime pas cette ombre tapie dans la pénombre. Qui me suit à la trace Dans les ruelles sombres. Comme un boulet au pied d'un forçat, fatigué. Une giffle du passé, Qu'on continue de prendre. Je n'aime pas voir Ces restes de moi, qui lèchent le sol et...

Je t'aime comme je "te ai" comme tu es quand nous sommes. Je t'aime où tu es près de lui loin de moi comme nous sommes. Près du coeur et plus prés encore je te aime et je ne te ai plus car nous fûmes ...

Chaque âme, a son fardeau ... Chaque ciel, ses nugaes ... Chaque coeur, ses propres maux Chaque désert ses mirages ... Chaque fourmi, Ses grands travaux .... Chaque cigale, Son batifolage Chaque enfant, a ces bobos ... Qui rendent fort Et même plus sage...

J'aime ton nez aristocrate, tes grands airs de princesse. J'aime quand le temps se gâte, et que tes bras frileux t'enlacent ... J'aime quand tes yeux sourient, Chaque fois qu'ils m'assassinent. J'aime rêver toute la nuit, De mordiller tes lèvres fines...

Des mots, en vers Dans un calepin ... Raconte l'histoire, Sans doute, sans fin ... De cette guerre, Qui bat son plein. Dans mon coeur, désert, Où sévit ton chagrin ... Date anniversaire, Ou jour maudit ? Il est un peu tard, Pour pointer les i ... Il était...

Quelques soupirs beaucoup de larmes et dans les yeux tant de "je t'aime" ... Grand exil ou petite escale le goût des adieux est toujours le même ...

Un oiseau bien ivre, déambule. Sur un fil de cuivre, qui ondule. Au bon gré, d'un petit vent frais, qui circule. Un peu plus bas, un chat gesticule. Fais les cent pas, tel un pendule. A la minute, il scrute la chute, du volatile. Ainsi des heures passèrent...